“Un piè sopra un vento”
Giambologna, Mercurio, 1580
Attualmente al Museo Nazionale del Bargello, Firenze
2018, Dig., 95 x 95 cm
Son Mercure occupait en effet une position privilégiée, puisqu’il s’élançait sur le bassin placé au centre de la façade, devant la Villa. Homme de goût, Ferdinand ne pouvait pas rester indifférent à la torsion en forme de vis de la figure qui s’envole au-dessus de la tête d’un vent, d’où sortait le jet d’eau. Pour indiquer cette légèreté aérienne, Florescu entoure son œuvre de délicates houppes de salsifis, reprises au sein des quadrillages dans les détails du visage du vent et les plumes polychromes. La présence du coq s’explique en revanche par la tradition classique qui l’associait à Hermès, tandis que la tortue était un emblème médicéen (« Festina lente »), très cher à Cosme Ier.
LUCIA TONGIORGI TOMASI